L’épilogue de Sublimette.

Comme toute Parisienne célibataire de plus de 30 ans qui se respecte, après 8 mois murée dans un silence explicite, vous vous dites qu’il serait temps de vous ressaisir et  de donner un peu de vos nouvelles à votre Lectorat Sublimant.

Vous avez vécu moult tribulations plus que trépidantes ces derniers temps.
Alors, vous pourriez raconter :

Comment vos Copines Calédoniennes vous ont retrouvée fossilisée au bord de votre piscine après votre retour d’Australie.
Elles ont tout tenté, Wake bord, week-end sur ilots déserts, chantage, menaces, pleurs, rien n’y a fait.
Vous avez embarqué pour Paris.
Il était temps de rentrer.
Vous aviez fait tout ce que vous aviez à faire à l’autre bout du monde.

Comment vous avez passé plusieurs heures sous une pluie battante du mois de juin, assise sur un banc des jardins du Luxembourg à attendre de retrouver un engouement pour la vie que vous aviez tellement aimée.
Paris a eu du mal à vous pardonner l’affront que vous lui aviez fait en la quittant.
6 mois plus tard, elle commence à peine à vous absoudre.

Comment vous êtes devenue en quelques mois l’heureuse logeuse d’une prostituée qui ne payait plus son loyer et dont le charmant petit ami dealer/dents/en/or/qui/brillent a eu la bonne idée de faire de votre appartement, pendant que vous batifoliez dans l’hémisphère sud, la plaque tournante du XXème arrondissement.
La Police Nationale ayant bien fait son travail, vous avez retrouvé la porte de votre appartement défoncée et la fenêtre de la cuisine pétée (6 mois de bataille juridique avec les assurances).

Comment vous savez maintenant qu’il faut 6 couches de peinture blanche pour recouvrir la peinture noire que la Prostipute avait utilisée pour peindre l’intégralité des murs de votre appartement.
Vous ne lui en voulez pas, ça ne vous a pris qu’une semaine de travail acharné pour remettre l’appart en état après son arrestation.
Et puis il fallait bien que cette jeune fille travaille dans de bonnes conditions, une maison de passe se doit d’avoir une  déco irréprochable.

Comment vous vous êtes retrouvée ruinée, à dormir sur un matelas jeté à même le sol, vos vêtements rangés dans des cartons transformés en armoire de fortune.
Vous avez été  contrainte de faire comme les pauvres : un crédit à la consommation (arraché à 3,14% à votre banquier tout de même, vous lui avez montré le bout de votre téton gauche.)

Comment vous avez failli vous retrouver étranglé par un psychopathe qui pensait que vous étiez la femme de sa vie.

Comment vous avez fêté dignement vos trente ans avec tous vos amis en privatisant une ancienne boite de striptease sur les Champs, reconvertie en endroit pseudo branchouille.

Comment vous vous êtes retrouvée, vraiment à l’insu de votre plein gré, candidate à Kho-Lanta 2011.

Comment vous avez repris vos bonnes habitudes et fêté selon un rituel qui vous est propre, le jour de l’an au champagne sur le pont des arts.

Comment une fusillade à Porte Dorée a failli vous coûter la vie et certainement la carrosserie de votre smart flambant neuve
(C’eut été plus que fâcheux, cette voiture vous a coûté un bras)

Comment vous avez failli vous faire prendre de force par un bébé chèvre Corse à la foire de Filitosa.
Et comment vous étiez grotesque, hurlant en courant pour échapper aux assauts de ce jeune pervers, sous le regard concupiscent de Corses hilares

Comment vous vous êtes ridiculisée une dernière fois avec Chewing gum qui semblait être, après une nuit de retrouvailles plus que convaincante, l’homme de votre vie pour du vrai. Apparemment non.

Comment vous êtes tombée folle amoureuse en quelques secondes sur un shooting d’un sublime nageur à moitié nu, l’eau ruisselant sur ses épaules musclées.
En fait, c’était Alain Bernard.
Vous ne saviez pas qui c’était.
Maintenant oui.

Oui, vous auriez tout cela à raconter.

Mais finalement, vous allez enfiler votre plus belle paire d’escarpins,
remercier votre Lectorat Sublimant de vous avoir suivi dans vos pérégrinations toujours très Sublimées pendant toutes ces années,

et aller joyeusement  claquer le pavé des rues de Paris à la poursuite de nouvelles aventures bien plus sublimes encore, de Célibataire Parisienne de plus de trente ans …

 

 

Le Once upon a time de Sublimette.

As every adventurer with stilettos who respects herself, you are a very naive girl.

Every night when you were a little girl, your mother read a very beautiful story to you, about a princess who found her Prince Charming.cendrillon.jpg

A very handsome, funny, kind and rich Prince Charming.

They were married and they had lovely children.

They all lived together in an amazing Parisian flat on the Ile st Louis.

The princess had a lot of wonderful dresses, handbags and stilettos in her big dressingroom.

They were very happy.

She was a very contented woman.


So when you were a teenager, you dreamt about this very extraordinary PC who you will meet when you become a woman.

You thought it would be very easy to find him.

You were a stupid girl.

 

Around age 20, you started looking for your PC that you hope to find in a café, at work, at a dinner or parties, on the internet or just on streets of Paris.

But you just found simple men.

PC was well hidden.

 

So, a few years later, you decided to cross the oceans to catch your PC.

You were sure that he was somewhere.

You looked everywhere.

No PC.

 

Now, you are a very incredible 30-year-old single woman, and you know that your mother is a very romantic woman.

And when you will have a daughter, every night you will read a wonderful story to her about the most important thing for a woman in her life:

Buy very expensive shoes.

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Because shoes never disappoint you…

 

 

 

 

 

 

Vous savez que certain LecteurSubimants,en lisant ce post,vont vouloir montrer qu’ils parlent mieux anglais que vous, en postant un commentaire correctif.

Mais ils n’en feront rien,car ils savent que cela va vous gonfler.

L’acte manqué de Sublimette.

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous avez votre définition de L’Homme Idéal.

Chaque célibataire dans le monde, tout continent confondu,  à sa propre définition du HI.

Mais à presque 30 ans, vous savez désormais que vous allez devoir revoir vos prétentions à la baisse
Car des HI vous en avez rencontré à la pelle, mais toujours en pièces détachées.

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Vous avez même, il y a quelques années, fait voler en éclat vos sacro-saints principes de fidélité.
Vous avez vécu, avec 2 Hommes Normaux (HN),  une incroyable histoire.
Comme si vous vous étiez dégoté un vrai HI.
Chacun d’entre eux remplissant une partie de la liste de compétences de l’HI.

Et puis vous avez rencontré Stylist. Incarnation à lui seul de votre Homme Idéal.

Stylist, comme son nom l’indique, est un styliste australien rencontré sur un shooting à Sydney.
Selon un récent sondage, 87,3 % des rencontres amoureuses se font sur votre lieu de travail.
Bien ça, c’est fait.

Il était fan de votre travail, vous adoriez son style, pif paf pouf, vous lui donner votre numéro de téléphone.
Et il vous a invité à venir passer quelques jours chez lui, à la fin du mois, avant votre retour en Calédonie.

En tout bien tout honneur, on s’entend là-dessus.

Voilà comment vous avez débarqué chez lui avec vos 20 kilos de bagages et appris à connaître Stylist.
Et à lui faire cocher toutes les cases de votre liste d’HI.

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1- Stylist est beau.

Il est très grand, incroyablement fuckable en maillot de bain, blond aux yeux bleus, la coupe de cheveux impeccable, la calvitie naissante (ne lui jetons pas la pierre, ce garçon à 37 ans) savamment camouflée.

Et surtout barbu.
Vous aimez les hommes mal rasés.

2- Stylist à du style.

Vous avez toujours aimé les garçons qui savent s’habiller.
Stylist mélange comme personne les matières et ose un style impeccablement branché.
Bon, c’est un peu son métier, mais vous n’y pouvez rien, vous détestez les hommes qui se laissent allez stylistiquement parlant.

3- Stylist est drôle, cultivé et galant.


Un humour à tomber par terre, il peut enchainer blagues sur les Australiens et débat sur le Commonwealth tout en vous ouvrant la portière de la voiture ou en choisissant le vin.
Il n’a pas hésité à vous laisser sa chambre, lui dormant en boule dans le petit lit une place de son fils.
Et surtout il est patient avec votre anglais approximatif et trouve votre accent français sooooo sexy.

4- Stylist est libre.


Un divorce propre et intelligent, il y plus de 2 ans.
Pas d’ex hystériques dans le placard, pas d’histoires tordues.
Stylist est prêt à refaire sa vie, mais pas pressé par le temps.
Bref, la voie est libre.

5- Stylist est un excellent père de famille.

2 enfants adorablement bien élevés, qui disent bonjour en français et vous demandent poliment si vous voulez bien leur lire une histoire. Pas du chiard qui caprice en se roulant par terre. Et vous devez avouer que de le voir se ruer sur le canapé avec sa progéniture dans les bras est vraiment très excitant.

6- Stylist a un sublime appartement.


Pas de l’appart de vieux garçon solitaire.
Non un vrai appart d’homme moderne.
Un 80 m2 en plein Surry Hill, décoré avec du meuble de designer où chaque chose est à sa place.
Pas une once de grain de poussière, de la plante verte, un joli balcon avec vue sur Sydney, une vraie salle de bain et une cave à vin.
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Piscine, sauna et salle de sport privée au rez de chaussé, accessible directement par l’ascenseur.
Et un orgasme assuré rien qu’en ouvrant son frigo :
Des petites boites alignées par ordre chronologique.
Et ça, pour la maniaque psycho rigide que vous êtes, c’est juste la cerise sur le gâteau.

On serait en droit de se poser l’évidente question sur l’homosexualité refoulée de Stylist, mais au vu de son regard lourd sur votre décolleté et de la tension sexuelle ambiante régnant pendant ces 4 jours, vous n’avez pas l’ombre d’un doute sur sa virilité.

Toute les petites cases de votre liste d’HI étant coché, vous auriez dû vous jeter au cou de cet incroyable garçon.

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Et bien non.
Rien.
Vous n’avez strictement rien ressenti pour lui.
Absolument rien.
Même un peu ivre de Veuve Clicquot à $ 29 la coupe dans un petit resto français face à Harbour Bridge.
Même dans le jacuzzi de sa piscine, seule avec lui et avec nuage de vapeur.
Même dans l’ascenseur lorsqu’il vous couvre de compliments sur cette scandaleuse robe moulante bleu Klein que vous portez avec tant d’élégance.
Rien de chez rien de chez rien.
Vous avez vraiment un truc qui cloche.

Alors, c’est l’âme en peine que vous avez embarquée pour Nouméa après un dernier hug à l’aéroport.
Stylist, estampillé Homme Idéal, vous a regardé désillusionné passer la douane avec un dernier signe de la main.

Vous vous êtes vraiment demandée, comment était-il possible d’être aussi idiote et de n’avoir rien tenté pour forcer le destin, forcer le feeling…
Un comportement tellement peu Sublimette.

Quelques heures plus tard, installée au bord de votre piscine nouméenne, il vous a skypé pour vous dire que vous aviez oublié un truc sous son lit :

Votre sac de petites culottes sales.
Vous allez être obligée de refaire un allez retour en Australie pour les récupérer.

Si ça, ce n’est pas de l’acte manqué…

La troisième première fois de Sublimette.

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous savez que toutes les bonnes choses ont une fin.sublimette8.jpg

Après un mois passé à Melbourne, et donc deux en Australie, il est temps pour vous de rentrer, un peu contrainte et forcée, à Nouméa.
Vous n’aviez, vous devez bien l’avouer, pas très envie de retrouver la mer transparente et le sable blanc, leur préférant les buildings et la pollution de Sydney.
Et surtout, vous loupiez la fashion week.
Et ça, pour une ex-Parisienne, c’est impardonnable.

Vous vous êtes tout de même arrêtée quelques jours à Sydney avant de reprendre l’avion pour la Calédonie.

Et puisque vous y étiez, vous vous êtes dit que ca serait sympa de dire un dernier au revoir à Pirate.
Pour le principe.
Et aussi parce que Pirate est un sacré bon coup.

Il vint vous chercher à Paddy’s Market, vous le regardez s’approcher tout de blanc vêtu.
Il est juste extrêmement fuckable.

Il vous emmène dans son appart d’étudiant qu’il partage avec 3 colocataires.
Mais comme par hasard, lesdits colocataires étaient absents pour toute la fin de semaine.

Pirate avait passé son après-midi à cuisiner. Une spécialité turque. Qu’il vous a présenté fièrement : Boulette de viande sur légumes épicés.

Son visage exprimait toute la fierté du mâle dominant qui a consacré quelques heures à de vulgaires et basses besognes culinaires pour gagner des points auprès de sa belle.
Il était tellement cut que  vous n’avez pas osé lui dire que vous détestiez manger épicé.
Et que vous êtes végétarienne.

Vous êtes contentée de sourire bêtement et d’ingurgiter chaque bouchée avec une moue orgasmique  .

Et de mastiquer béatement.

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Voilà comment, pour la première fois depuis 1986, un garçon vous a fait manger de la viande.

Le lendemain matin, après une nuit de tawinage dans le petit lit une place de votre Pirate, vous vous êtes levée pourreveillit.jpg vous préparer un thé, histoire de vous remettre de vos émotions.

La chemise trop grande de Pirate jetée sur vos épaules, vous étiez cul-nu en train de fouiller dans ses placards quand vous l’avez entendu arriver derrière vous.

Un peu de mauvais poil (vous êtes toujours de mauvais poil le matin) vous lui demandez :
- » Babe, where is your fucking tea ? »
Il vous a répondu, dans un québécois parfait :
- « je suppose que c’est toi la petite française de mon coloc ? »

Vous vous êtes retournée d’un coup, essayant de couvrir au mieux votre intimité et de rassembler votre dignité, pour vous trouver nez à nez avec un grand blond tout maigre crane rasé avec mono mèche frontale et petites lunettes rondes.

Comment serrer la main de quelqu’un quand vous êtes à moitié nue au milieu d’une cuisine ?
À la Sublimette :
Vous avez fait un grand sourire, rejeté une mèche de cheveux en arrière tendu la main et d’un air dégagé dit :
- « Sublimette, ravie de te rencontrer, tu m’excuseras je suis pressée, je dois filer sous la douche. »
Et vous avez couru vous réfugier dans la salle de bain.
Quand vous en êtes sortie, le colocataire québécois avait décampé et Pirate vous attendait avec un thé turc fumant.

Puis vous avez remonté ensemble Oxford street et que vous l’avez laissé devant son campus.
Des aux revoirs déchirants, comme le voulaient les circonstances, avec juste ce qu’il fallait de  romantisme.
Vous saviez que cette fois c’était vraiment la dernière fois que vous le voyiez et ça vous a un peu chagriné.

Vous avez hélé un taxi et êtes partie en direction de Surry Hill.
Vous n’aviez pas trop le temps de vous épancher sur cette tragique séparation.

 

Vous deviez rejoindre Stylist, le handsome garçon que vous avez rencontré et chez qui vous vivez pour quelques jours…

La deuxième première fois de Sublimette.

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous savez que souvent, la vie peut vous réserver quelques surprises.

Souvenons-nous qu’il y a quelques semaines, vous aviez flirté avec un gentil pirate qui, le temps d’une éphémère après midi, vous avait fait sentir la plus jolie des princesses.4392077535b930b937681.jpg

Vous l’aviez quitté quelques heures avant de vous envoler pour Melbourne avec un goût de trop peu.
Et vous ne deviez jamais revoir ce charmant garçon.

C’était sans compter la pugnacité dudit garçon.
Qui, dès votre arrivée à Melbourne, vous assaillit à coup de Princess, Hun et Babe.
Une quarantaine d’heures sur skype à vous raconter vos vies plus tard, vous lui avez fait une proposition indécente.
Voulait-il vous rejoindre pour quelques jours à Melbourne ?
Vous aviez à peine fini votre phrase que Pirate avait déjà pris son billet d’avion.

Voilà comment un mardi pluvieux, Pirate vous rejoignit dans la luxueuse chambre  5 étoiles que vous aviez réservé, à $ 300 la nuit, avec vue sur CBD, piscine chauffée et sauna.
Tant qu’à faire qu’à tawiner, tawinons confortable.

Pirate se montra le plus galant et gentil des hommes que vous n’aillez jamais rencontré.
4c769efa3a0f4d40a83863dda5527b06.jpgVous voilà marchant dans le froid de ce début d’hiver, main dans la main, faisant le tour de la ville dans le vieux tram 35, prenant un énorme brunch sur Swanston street, faisant du shopping à Southern Cross, marchant sur le sable de St Kilda,vous baladant le long de la Yarra River.
Tout était parfait.

 

À la fin de cette longue journée, vous lui avez proposé un petit plongeon dans la piscine de l’hôtel.
Il n’y avait personne, vous aviez la piscine juste pour vous.

La vapeur donnait une atmosphère très particulière au lieu.

Vous aviez, pour l’occasion, sorti un mini maillot de bain rouge (photo non contractuelle).missgrandebretagnesophiegradonbikinishol1175x130.jpg

Vous aviez bien fait.

Parce que,  à la vue de votre corps sublime, votre gentil Pirate si galant et romantique se transforma en flibustier barbaresque et passa à l’abordage.
Il vous attrapa sauvagement contre le bord de la piscine pour vous embrasser fougueusement.
De longs préliminaires qui se poursuivirent dans le sauna et s’éternisèrent dans l’ascenseur avant de se conclure, plus que brillamment, dans la chambre.

Quelques heures plus tard, Pirate vous porta sous la douche.
C’est là qu’il y eut ce que nous pourrions qualifier de moment de flottement.

Vous étiez nez à nez avec l’engin de votre nouvel amant.
ET un truc clochait.
Vous ne saviez pas quoi, mais il manquait quelque chose.
Vous avez attrapé vos lunettes pour mieux y voir.
Vous avez retourné le problème dans tous les sens.
Pirate, lui a semblait quelque peu confus par ce regain d’intérêt pour son intimité.
Mais comment expliquer en anglais, sans faire de calembour douteux et sans vexer personne, qu’il y avait un problème avec l’anatomie de l’homme avec lequel vous venez de tawiner pendant prés de 4 heures.

Puis vous avez eu un éclair de lucidité.
Pirate est Turc = musulman = circonscris.

Ahhhhhh.

Vous devez avouer que vous avez sur le coup, était un tantinet déçue.
On vous avez tellement vanté les mérites du sexe décapuché.
Et vous n’aviez même pas fait la différence.

Ce fut en tout cas votre première fois.
Et maintenant votre douzième fois et demie (un loupé, rien de bien grave).

Alors quand vous avez, après 3 jours de tawinage intensif, remis Pirate dans son avion en partance pour Sydney, vous aviez un peu le cœur serré, parce que vous saviez que c’était la dernière fois que vous le voyiez, lui et son phallus sans col roulé.

Enfin, c’est ce que vous pensiez à ce moment-là…

La hangover de Sublimette

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous changez de vie comme de chemise.

Vous voilà arrivée à Melbourne, dans le sud de l’Australie, ville somme toute charmante et beaucoup plus européenne que Sydney.

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Et comme vous êtes une vraie aventurière,

vous arrivez comme une petite fleure des prés, avec votre valise de 25 kilos.

Vous n’aviez pas pensé que :
1 – Une chambre d’hôtel à $110 la nuit en plein South Yarra, c’est trop cheap pour être vrai.
Et effectivement, vous avez dû copiner avec les cafards.
(Notons que le petit cafard australien fait office de grosse tarlouse face aux monstrueux cafards calédoniens qui parcourent le sol de votre maison à Nouméa)
2 – C’était le weekend du grand prix de formule 1.
3 – Qu’à force de retraits intempestifs, vous ne pouviez plus retirer de dollars à l’ATM .

Chercher un logement à Melbourne, juste pour 1 mois, un weekend  de grand prix, sans argent pour payer la caution et le loyer, c’est juste une utopie.

Mais impossible n’étant pas Sublimette, après 3 jours de vagabondage dans les rues de la ville, 12 visites d’appartements minables et de squattes honteux à $500 la semaine, vous avez trouvé une charmante petite bicoque, en plein centre de Richmond, le quartier sud bobo de Melbourne, entre South Yarra et CBD.
Évidemment, vous resterez pudique sur les moyens mis en œuvre pour obtenir cette location.

Vous voilà donc  partageant pour $ 400 une coquette chambre de 11 m2 avec Élodie, jeune Dijonnaise en goguette, dans une maison avec 4 colocataires.
Louise, Claire, Matt et Lucy. Tous Anglais (excellent pour improve your English).
Une sorte de Friends à l’australienne.

Une fois vos valises déballées et vos UGG boots rangées dans votre nouvelle armoire (oui, vous êtes juste frigorifiée à Melbourne, à peine 23°) vous voilà en grande discussion avec vos nouveaux colocataires.
Qui décident de vous emmener au pub en bas de la maison pour fêter comme il se doit votre emménagement.

Et cet emménagement fut fêté noblement.
Plus que noblement…

La soirée s’annonçait fort sympathique et après 2 verres de rouge australien, vous commenciez à entendre une très nette progression dans votre anglais.

Au bout du troisième verre, vous êtes totalement bilingue.

Vos colocataires vous proposent de rentrer à la maison pour commander des pizzas.

Vous alliez les suivre quand Matt vous alpagua pour un dernier verre ;
Il vous dit :
- Tequila ?
Vous avez répondu
- Tequillllla !

Puis vous lui proposez :
- Another one ?
Il vous répond :
- yeah! I like the frenchy !

Vous voilà amis pour la vie.

Et vous êtes rentrés bras dessus bras dessous à la maison, avec une incroyable sensation d’être extrêmement drôle, même en anglais, puisque votre colocataire riait à toutes vos blagues.

En arrivant à la maison, les filles avaient commandé les pizzas, qui allaient être livrées dans quelques minutes.

Juste le temps pour :
- Vodka !!!
Vous avez répondu :
- Vodka !!!!

C’est là que les choses se sont légèrement emballées.
Quand Lucy a ouvert le carton de pizza.
Et qu’une odeur de fromage fondu a envahi le living room.

Vous vous êtes levée, puis rassise, puis relevée.
- Hey,Frenchy, where are you going ?
Vous pensiez avoir répondu, dans un anglais impeccable, sans la moindre once d’accent :
- i am going to  touch up my make up.

Mais vous êtes à peu près sûre aujourd’hui d’avoir dit :
- i go to make up go toilet the why and ok …

Quelques instants plus tard, vous étiez alanguie sur une plage de St kilda, les vagues caressées vos pieds, mais malgré le soleil, vous étiez frigorifiée.

Et vous ne compreniez pas pourquoi vous entendiez de drôles de voix :
- You think she is dead ?
- No just drunk.
- What are we doing ?
- I don’t know, maybe just put a duvet …
- No, carry her to bed
- Hey, Sublimette, ça va ?

Vous avez ouvert un œil et aperçu 5 visages vous regarder.
En fait, vous étiez juste alanguie sur le sol des toilettes, votre propre vomi caressant vos pieds et malgré le chauffage, vous étiez frigorifiée.

Matt, tout aussi déchiré que vous, vous a porté tant bien que mal jusqu’à votre lit, pendant que Claire ramassait vos restes copieusement étalés sur le mur et le sol des toilettes.

Une fois arrivée dans votre chambre, vous avez remis le couvert dans votre salle de bain, mais cette fois beaucoup plus dignement puisque vous avez visé la lunette des toilettes, Lucy tenant vos cheveux, Louise riant aux larmes, Élodie immortalisant la scène avec son numérique (le rachat de votre droit à l’image vous coutera une coupe de cheveux et un brushing).
Vous, entre deux soubresauts, vous vous excusiez platement en jurant vos grands dieux que vous n’aviez jamais fait ça.
Et c’est vrai, c’était une grande première ;

Peut-être la situation la plus gênante de votre vie …
(Hormis une visite chez le proctologue).

Voilà comment vous vous êtes réveillée un lundi matin avec la pire gueule de bois du siècle, toute habillée, avec une haleine de poney mort, le cheveu raidi par vos propres déjections et un marteau piqueur dans le crane.

Humiliée, vous avez laissé un mot sur le frigo :

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Apparemment vos colocs doivent avoir la grande habitude de ramasser leurs copains dans les toilettes puisque tout le monde a trouvé votre comportement d’un commun presque ennuyeux.
Confrontation des cultures.

Mais vous devez bien l’avouer, vous avez aimé vous encanailler de la sorte.
C’est bon de jouer les ados pré pubères, alors même qu’on approche dangereusement de LA date fatidique.

Allez, prochaine étape, rail de coke et partouze conceptuelle.

La premiere fois de Sublimette

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous devenez la spécialiste de la rencontre de l’HDVV à quelques jours de quitter la ville dans laquelle vous vivez.

Après 1 mois passé à Sydney, vous avez décidé de migrer vers le sud, à Melbourne.
Vos valises sont prêtes, votre billet d’avion acheté, plus que 48h avant le départ.

Une dernière fête étudiante avant de partir, sur un bateau.
Une croisière d’une nuit.
Une fête costumée, « Pirates and Princesses »

Vous avez arpenté toutes les rues de Sydney pour trouver LA robe qui mettra en valeur vos -20 kilos (oui, vous n’arrêter pas de mincir, bientôt vous ressemblerez plus à Kate qu’à Monica…)
Bref, $195 plus tard (et bien quoi ? il vous fallait les escarpins qui aillent avec) vous annoncez fièrement sur votre mur :

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C’est là qu’il vous appâta.

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Juste un copain de votre école, vous n’êtes même pas dans la même classe, vous vous croisez juste dans les couloirs ou au pub de temps en temps.
Vous n’aviez, vous devez bien l’avouer, jamais vraiment regardé.

Le soir venu, vous, vos inconfortables escarpins et votre robe ras la conscience embarquèrent  à Darling Harbour.
Note pour plus tard :
Penser à ne plus JAMAIS mettre une robe si courte quand on passe la soirée sur le pont d’un bateau qui navigue.
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Effet Maryline garanti.

Pirate passa sa soirée à vous couver du regard, allant vous chercher vos coupes de champagne, vous aidant à descendre d’un pont à l’autre, le tout avec une galanterie très années 50 qui n’était pas sans vous déplaire.
Il y avait bien longtemps qu’un garçon n’avait pas était aussi prévenant avec vous.

Le lendemain, vous aviez organisé un petit lunch près de Circular Quay pour dire au revoir à tous vos nouveaux amis australiens.
Pirate fut évidement convié.
Même à l’autre bout de la table, vous sentiez son regard lourd posé sur vous.

Et puis,tout s’est emballé.
Au moment où vous vous dirigiez vers les toilettes pour vous repoudrer le nez, il vous attrapa le poignet et vous dit, d’un ton ferme :

« - Said goodbye to our friends, I’ll kidnap you for the afternoon. »

Docile, vous  vous êtes laissé entrainé à travers l’enchevêtrement des rues grouillantes de Chinatown.photo93961102072237231.jpg

Et vous avez flirté tout l’après-midi.
Comme des adolescents de 14 ans.
Vos mains se frôlent, vos regards se croisent, il vous prend par la taille, vous lui souriez…
Vous n’aviez jamais flirté.
C’était votre première fois…

Voilà comment un beau jeune homme au regard ténébreux, vivant au fin fond d’un petit village de pêcheurs près d’Istanbul, vous fit vivre un des plus beaux moments de votre séjour.

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il a bien fallu vous dire au revoir.

Alors, vous vous êtes arrêtés près de Paddy’s Market pour lui faire vos adieux.

Il vous prit dans ses bras, vous étrenna très fort et vous glissa, au creux de l’oreille :
« - You are the most amazing girl that i ever met. »

Vous avez souri, vous aviez envie de l’embrasser, vous saviez que lui aussi, vous avez pris sa main, il vous regarda, vous vous êtes rapprochée de ses lèvres, un train passa juste au-dessus de vous, il tourna la tête, surpris par le bruit, vous avez reculé la vôtre, il lâcha son étreinte, vous vous êtes dégagée en souriant, il recula.
Et puis vous avez lâché sa main.

Vous avez remonté Pitt Street, il est parti en direction d’Hyde Park.
Vous saviez que vous ne le reverrez jamais…

 

 

 

En tout cas, c’est ce que vous pensiez …

Sublimette is back

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous savez qu’en changeant de pays vous devez changer vos habitudes alimentaires.
Vous venez de passer ces 6 deniers mois un peu patraque à ne rien manger.
C’est en arrivant en Australie que vous retrouvez votre appétit.
Et vous avez faim.
Vous crevez la dalle.
Il faut que vous vous trouviez un homme.
Et tant qu’à faire, un Viking.
Sublimette is back.

Lundi matin, premier jour de cours dans la très onéreuse école d’anglais de Sydney dans laquelle vous étudiez.
Vous arrivez en classe et sortez sagement votre trousse et vos cahiers.

C’est là que la porte s’ouvrit et qu’il entra.

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Vous sentez votre sein gauche pointer sous votre débardeur, bientôt rattrapé par votre sein droit.
Vous avez chaud, vous avez froid.
Il s’installe à l’autre bout de la classe
Vos regards se croisent, il vous sourit.
Un sourire carnassier.
Ce jeune homme devient donc votre proie.

Vous rentrez chez vous, brandigotante, vous pensez à ce garçon toute la nuit.bogossslipblanc650569e96.jpg

Le lendemain, sortie avec tous vos nouveaux camarades de classe à Bondy beach.
Victor, c’est son nom, enlève négligemment son T shirt.
Vous  avez cru claquer sur place.
Moulé dans un moule-boules blanc sur peau impeccablement bronzée,
(Oui, Victor est brésilien), il s’offre au pacifique, défiant les vagues.

Quand il ressort de l’eau, les gouttes ruissèlent en suivant méthodiquement les courbes de son corps lisse et impeccablement musclé.
Vous avez mordu votre lèvre inférieure pour ne pas sortir un commentaire graveleux, qui même en français, aurait été compris par tous.

Le lendemain, proche de l’hyperventilation, vous arrivez stratégiquement en retard et vous asseyez à côté du futur père de vos enfants.
Oui, parce que depuis l’épisode du moule-boules moulant, Victor est passé du simple statut de Toy Boy à celui d’HDVV 2010

Et c’est à ce moment que le drame arriva.
Quand vous avez jeter un coup d’œil sur sa fiche d’inscription qui trainée sur son bureau.

Date of birth : nineteen ninety four.

Vous avez fait un rapide calcul mental.
Né en 1994, ça veut dire que vous avez 14 ans de plus que lui.
Que donc, vous allez vous taper un petit jeune, passer en mode couguar et ça, c’est très 2010 Attitude.

Et puis vous vous êtes demandé quel âge avait votre petit jeune.
30 -14
Putain
16 ans.

Voilà comment s’acheva cette idylle à peine commencée.
16 ans,

Vous voulez faire votre pseudo branchouille, mais pas faire dans le détournement de mineur.

Le Sydney de Sublimette

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, après 6 mois passés à Nouméa, vous n’en pouvez plus du soleil, du lagon, des cocotiers, des ilots déserts et des tricots rayés.
Vous avez besoin de pollution.
Rapidement.

Un working-holiday visa (140 €), une école d’anglais réservée ($ 1 000)  et un billet d’avion (50 000 XPF) plus tard vous voilà dans le Nouméa/Sydney.
Parce que, soyons honnêtes, vous parlez anglais aussi bien que votre grand-mère le japonais, et ça, ça n’est pas Baroudeuse Attitude.

sublimetteaustralie.png

2 petites heures de vol ;
Juste une formalité pour vous avec tous les milles cumulés depuis septembre …

Vous atterrissez à Sydney, vous passez la douane en évitant la fouille anale, chopez un taxi, allez déposer vos bagages et montez dans le premier bus venu.

Vous voilà à Central Station,
Vous descendez Pitt street jusqu’à Chinatown,
Remontez Georges street,
Vous vous enfoncez dans la ville, frôlant les immenses buildings brillants sous le soleil.
Vous bifurquez sur Elisabeth Street, vos claquettes claquants le bitume ;
Vous vous engouffrez dans Hyde Park puis vous reprenez Macquarie street jusqu’à Circular Quay.
Voilà vous y êtes.

Vous vous êtes assise dans un bar face à Harbour Bridge, et commandé un diet coke.sublimissimeopera.jpg
Vous avez tourné votre chaise pour pouvoir contempler l’Opéra.
Il y avait tellement longtemps que vous vouliez le voir.
Vous avez était un peu déçue,
Vous l’avez trouvé plus petit que vous ne l’imaginiez.
Vos avez enfilé vos Ray-Ban,
Vous avez sorti une cigarette.
Une grosse australienne (pléonasme) a tout de même osé un toussotement exagéré afin de bien vous faire comprendre que vous étiez une sale touriste fumeuse qui allait pollué sont atmosphère.
Vous vous êtes retournée et lui avez lancé votre plus noir regard.
Pas question qu’une conasse obèse aux poumons propres vienne gâcher ce délicieux moment.
Elle se calma illico.
Vous avez fermé les yeux, le soleil vous brulait le visage.
Vous vous êtes concentrée sur le bruit.
Au loin une sirène d’ambulance.
Le moteur d’un ferry qui passe, des klaxons de voitures, des gens qui parlent en anglais en chinois, en espagnol, vous ne comprenez rien, tous se mélange.
Vous êtes bien.
Vous respirez profondément cet air pollué et lourd.
Vous souriez.
Vous êtes vraiment bien.
Tout ça vous avez tellement manqué.

Putain, vous êtes vraiment une citadine …

Sublimette à Lifou, Chapitre 3

Précédemment, dans Zoreillissime :
Sublimette toujours à Lifou, se remet doucement du fait qu’elle ne se mariera jamais avec le fils du grand chef Kanak.
Mais l’aventure continue…

Comme toute baroudeuse en escarpins qui se respecte, vous devenez, à force de voir des paysages impressionnants et magnifiques, extrêmement difficile à épater.

Alors, quand Lizie, la gentille dame qui vous héberge chez elle, vous propose de vous emmener voir la plus belle plage que vous n’avez jamais vue, vous avez accepté, nonchalamment.

Des plages sublimes, vous en avez vu des tas.
Ne serait-ce que la baie d’Oro, à l’ile des Pins.
Ou même celle de l’ilot Larégnère, à quelques heures de navigation de Nouméa.
Il y eu également celle de Kuta, à Bali, qui vaut autant pour son nombre de vagues que son nombre de surfeurs sublimes,
Celles gentillettes de Guadeloupe, celles très sympa de Cancún, vous avez même le souvenir d’une petite crique très mignonne en Crète, près d’Héraklion.
Et dans un tout autre registre, les plages de Cabourg,sur lesquelles vous aimez marcher, particulièrement dans le froid de l’hiver .

Alors, vous avez accepté Luengoni pour le principe, parce que bon, passer une aprèm avec Lizie, c’était tout de même sympa !

Vous voilà donc partie pour une bonne heure de voyage, traversant Lifou par l’unique route de l’ile.

image12.png

Et puis vous êtes arrivées.
FRACTURE DE L ŒIL.

zoreillissimelenghoni.jpgUn sable poussiéreux, une mer bleue transparente, de larges cocotiers qui bordent la plage,
et personne.
Seule au monde.
Oui, certainement le plus bel endroit que vous n’aillez jamais vu.

C’est ce jour-là que vous avez appris à mieux connaître Lizie.
Une femme incroyable.
Au début, quand vous lui avez demandé de vous raconter sa vie, elle a refusé, prétextant qu’elle parlait mal le français.
Vous avez insisté, vous vouliez en savoir plus.

lizie.png
Et puis elle vous a tout raconté.
Lizie, elle appartient au clan Geihaze, de la tribu de Chepenhe.
Elle est née sur la grande terre ( la Calédonie) il y a une poignée de dizaine d’années (6 ou 7) à Pouembout, au nord .
Elle parle le Drehu, la langue des Lifous, et le français.
Elle est arrivée à 8 ans à Lifou, son père était Pasteur et voulait qu’elle garde sa grand-mère.
Lizie voulait aller à l’école, mais sa grand-mère voulait qu’elle reste près d’elle.
À 14 ans, Lizie était déjà une vraie briseuse de cœur, et plein de garçons lui tournaient autour…
Et puis à 15 ans, Victor, un beau jeune homme de 23 ans, lui demanda sa main.
Et comme Victor avait l’air d’être un mec bien sous tous rapports, le papa de Lizie l’a laissé choisir.

Elle a accepté et est partie vivre à Nouméa ou Victor était mécanicien soudeur.
À 20 ans elle a accouché de son premier enfant au dispensaire de Nouméa, mais ce dernier est mort pendant l’accouchement.
Elle en perdra un autre quelques années plus tard…

La belle sœur de Lizie décédée quelques années plus tard, Lizie et Victor décident d’adopter ses enfants.
Voilà comment Lizie se retrouve à 30 ans maman de 7 enfants.
Une vie faite de simplicité, de bonheur et surtout de beaucoup d’amour.
Son Victor est mort à 58 ans, d’une leucémie.
Depuis elle vit seule à Lifou, entouré des siens et de Copine Jenny.

Quand vous avez demandé à Lizie si elle aimait son Victor, elle vous a regardé, son visage s’est illuminé, et elle vous a dit :
« - Oh oui ma fille, tu sais, Victor, c’était le plus gentil des maris, il a toujours était là pour moi , et surtout, il me faisait tellement bien l’amour ! »
Et elle a éclaté de rire.

C’est à ce moment très précis, seule avec Lizie sur cette plage de Lenghoni, à l’autre bout du monde, le soleil était en train de se coucher, la marrée montait, les vagues n’allaient pas tarder à venir vous lécher les pieds, à ce moment très précis de l’histoire, que vous avez compris que la vie, c’était mieux accompagnée que seule.

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